Sessions

•    Évaluer les risques naturels et anthropiques

Les techniques géophysiques offrent des informations cruciales sur les risques naturels (mouvements de terrain, séismes, avalanches, volcanisme...) et anthropiques (ruptures d’ouvrages, pollution, etc.). Elles fournissent des images des structures souterraines permettant d’évaluer les volumes en jeu ou de contraindre les modèles des mécanismes à l’œuvre. Lorsque les méthodes géophysiques sont appliquées pour des suivis temporels, elles offrent un moyen d’observation des processus souterrains actifs permettant d’améliorer leur compréhension ou de valider les modèles conçus. Enfin, les mesures géophysiques peuvent aussi être utilisées comme un outil de surveillance de l’évolution du risque. Nous invitons dans cette session la présentation de cas d’études ou de développements méthodologiques pour la compréhension et le suivi des risques naturels et anthropiques.

 

•    Imager des structures cachées par le temps (archéogéophysique, sites industriels)

L'imagerie des structures enfouies dans le sous-sol et cachées par le temps est un défi scientifique pour lequel l’utilisation de la géophysique est particulièrement adaptée. L’étude des structures et des flux sur des sites anthropisés peut répondre à un enjeu sociétal, industriel et/ou académique. Les applications de la géophysique dans ce domaine concernent les sites archéologiques, les sites et sols pollués, les centres de stockage de déchets, les friches industrielles… contenant des vestiges souterrains, des polluants, des fondations, des fûts, des objets pyrotechniques.
Nous sollicitons des présentations d’études de cas et de développements méthodologiques (équipements et outils d’analyse), en lien éventuel avec de l’archéologie, de la géotechnique et des études environnementales, pour localiser et caractériser des structures cachées par le temps.

 

•    Relier les propriétés géophysiques aux paramètres physico-chimiques

L’imagerie géophysique permet d’une part de spatialiser les caractéristiques du sol et du sous-sol et d’autre part de suivre les évolutions dans le temps de ces caractéristiques. Cependant le lien entre les propriétés géophysiques mesurées et les paramètres physico-chimiques des sols et des sous-sols n’est pas direct et repose souvent sur des lois empiriques. Ces relations peuvent également dépendre de paramètres inconnus, mal contrôlés ou inter-corrélés. Afin de progresser sur cette problématique nous sollicitons toute contribution mettant en avant cette relation interdépendante entre les mesures géophysiques et les propriétés physico-chimique des sols (étude de terrain, expérimentation de laboratoire, modélisation des processus ...)

 

•    Comprendre les processus de la zone critique

La zone critique est située entre la croûte terrestre continentale et l’atmosphère. Sa connaissance est critique pour les espèces qui y vivent, en tirent leurs ressources et en subissent les aléas. La géophysique est l’une des disciplines phare pour l’étude de la zone critique. Elle permet notamment de spatialiser rapidement les caractéristiques physico-chimiques du sous-sol et de suivre leur évolution dans le temps et dans l’espace sans modifier le milieu étudié. Les connaissances qu’elle apporte permettent de mieux comprendre les interactions entre les roches, les sols, l’hydrosphère, le couvert nival, les écosystèmes et l’atmosphère. Elles peuvent aussi être utilisées pour contraindre les modélisations des échanges d’eau, de matière et/ou d’énergie. Les contributions couplant une approche géophysique avec d’autres disciplines (géologie, pédologie, hydrologie, hydrogéologie, géochimie, biogéochimie, écologie, géomorphologie, etc.) pour répondre à des questions scientifiques à enjeux sociétaux dans la zone critique sont les bienvenues.

 

•    Développer les outils d’analyse (modélisations, inversions, apprentissage machine…)

Les mesures réalisées à la surface du sol ou dans des forages en utilisant différentes méthodes géophysiques ne peuvent pas être exploitées sans l’utilisation d’outils numériques de reconstruction de la distribution du ou des paramètres mesurés. Le processus d’inversion est une étape de traitement indispensable pour interpréter les résultats quantitativement. Elle conduit à réduire l’écart entre la réponse observée et la réponse calculée afin de déterminer un modèle du sous-sol satisfaisant selon des critères objectifs. Sont attendus des procédés d’inversion/d’interprétation automatique et/ou des études de cas illustrées par des applications, notamment sur les procédures d’inversions jointes ou par contraintes statistiques.

 

 

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